Dans le ciel de ma vie, une étoile a forcé les nuages
Elle s’était enfuie par peur de trop de larmes
Sur mon corps fêlé, s’étaient amassés mes drames
En peu de temps, j’avais laissé tomber les armes.
J’ai entendu au fond de moi mon âme se lamenter,
A ce moment j’ai réalisé non sans plaie à l’âme
Que de la conquérante, la joyeuse, l’insouciante
Tout bonheur, toute gaîté s’étaient envolés avec la joie.
J’ai eu besoin des forces qui mes restaient,
Et surtout de toute ma foi en toi mon Dieu
Pour sortir de cette apathie qui s’était installée
Apportant avec elle les maux qui me manquaient
Par bonheur ce ciel infâme c’est déchiré
Et le bleu du ciel de Provence est enfin apparu
Mon cœur alors s’est réveillé, et je me suis secouée
Il m’a enveloppée de tendres et belles couleurs
Alors j’ai dit : Adieu ma vie, bonjour la vie,
Aide moi à oublier toutes douleurs et chagrins
Mon cœur, ouvre la porte des bonheurs infinis
Aides moi à sourire comme avant, tous les matins
Juillet 2003