Pauvre petite Cendrillon,
Tu n’es vêtue que de haillons,
Tes sœurs font de toi la souillon,
Ton seul ami, un oisillon.
Ta vie n’est qu’une succession,
De charges et puis d’appréhension,
Pour toi les corvées sont légions,
Pourras-tu quitter la région ?
Trouveras-tu le Pygmalion,
Avec forte persuasion,
Et sa charmante séduction,
Pour sortir de ta condition.
De chrysalide sans ambition,
Tu vas subir l’évolution,
Changer enfin de dimension,
Et débuter ton ascension.
Il a sonné le carillon,
Sont allumés tous les lampions,
Pour toi l’heure du tourbillon,
Vient débuter ton éclosion.
Tes ailes s’habillent de vermillon,
Pour le plus beau des réveillons,
Magique est ce beau médaillon,
Qui permet telle conversion.
Fouettent cochers et postillons,
Tu vas danser le cotillon,
T’accompagne chant des grillons,
Plus rien ne peut faire diversion.
Ton carrosse suit les sillons,
Tu as trouvé la solution,
S’est faite la transformation,
De Cendrillon en Papillon.
2009
Le Voyage Irréel
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Soudain comme issu du néant
Rayonnement lumineux, translucide
De son sein émerge forme diffuse
Vacillante, dansante, comme ivre
Courbes à peine esquissées
Divine apparition, fantasme, rêve, désir
Délicieuse dans cette aube dorée
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Mon âme endormie renaît
Auréolée d'une merveilleuse magie
Qui me guide au-delà de mon être
Dans un monde irréel, fantastique
Je plane, fantôme de mon âme
Douce évolution intemporelle
Délicieuse excitation sensorielle
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En apesanteur au dessus des nuages
Douce euphorie, jouissance de mon âme
Je danse avec les étoiles
Folles arabesques, envoûtement dantesque
Emporté dans ce tourbillon titanesque
Transporté d'une joie immense
Je rêve, ange céleste
JJK
Cet article est reposté depuis MA CHIENNE DE VIE.
Qui a dit qu'il n'y avait plus de poètes en France? Magnifique! Il y a encore des gens qui savent écrire le français .. et rédiger en alexandrins c'est tout bonnement splendide. Pour ceux qui ont appris le Cid cet envoi est un hommage à la langue française et n'a bien sûr aucune connotation politique ... Qu'on se le dise. > Ô H o llande ! Ô désespoir, Ô stupide énarchie > > > N 'avons-
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