Je t'entends me parler du passé que j’ai fuis
De ce temps ou tu aurais du être à mes côtés
Je te regarde avec ta bouche remplie haine
De jalousie quand mon père me protégeait !
Je cauchemarde ! Le passé est-il revenu ?
Je me défends avec ma voix de petite fille.
Mais tes mots acérés me désarment
Je ne t’ai pas voulu dis tu, mais moi,
Qu’ai-je fait ? Je n’ai pas demandé à naître
Quelle violence ! Jamais je m’y ferai.
Ils font de moi, ta fille, une mauvaise femme.
Je t'écoute vider ton fiel et j'attends.
Tu sais que je suis grande maintenant ?
La joie pointe son nez, je suis l'adolescente
Qui pour se sentir libre s’exprimait par le chant !
J'entends mon cœur qui bat la chamade
Je revois le temps ou tu pouvais encore me faire souffrir
Ta voix, je refuse de l’entendre ; part ! J’ai eu si mal par toi.
Les cicatrices du cœur se ferment très lentement.
Toujours quand je suis seule, tu refais surface
Et si possible la nuit quand mes défenses lâchent.
Le passé s’est enfuit je n’ai plus peur de toi !
Comment vis tu sachant cela ! Et si c’était ton enfant
Toi qui ne bouges pas le petit doigt alors que j’ai perdu le mien
Un enfant devenu grand ! Mais mon enfant ! Mon bébé !
Jamais depuis 20 ans tu ne m’as dit un mot sachant qu’il était
Condamné à souffrir et mourir et cela dame mère depuis 20 ans !
Sachant que c’était de ta faute s’il avait cela, non je ne me tairais pas !
Alain lui a servi de père pendant plus de 9 ans, l’autre, le géniteur
Depuis trente ans, aujourd’hui ! Tiens quelle coïncidence !
N’a pas levé le petit doigt, avant, pendant, et maintenant après !
Ne se souciant pas du devenir du fils qu’il m’a fait par violence
Oui maintenant je peux l’écrire, François n’en saura rien
S’il avait su, il aurait corrigé ce père violeur, et pris sur lui
Toutes mes douleurs, de mère et de femme, mais toi es tu une mère ?
Mon mari arrive en me tendant les bras.
Avec lui je revis, à ses côtés j’oublie.
L’amour n’est pas un devoir mère, c’est une magie!
IL est entré dans ma vie je n’ai pas l’intention de le laisser partir
Assez écrit, maintenant, j’ai l’amour de mon mari, il est là lui !
Je n’oublie pas mon enfant, mais toi je vais y arriver,
La, ça y est, je t’ai presque oubliée.
17 mars 2006