Si j'étais magicienne ailleurs que dans ma tête
Je transformerais tout pour que ce soit plus beau
Je voudrais que le monde entier soit une fête
Eclairée par l'amour comme par un flambeau
Je nettoierais la terre de toute pollution
Pour purifier enfin cet air que l'on respire
Je ferais un seul peuple, plus d'idée de nation
Plus de guerre, et la paix à laquelle on aspire
Plus de riches ni pauvres et plus de sans-abri
Plus jamais de disputes et que de la tendresse
Un environnement pour toujours assaini
Un monde où il n'y aurait plus jamais de détresse
La vie ressemblerait au paradis terrestre
Au grand jamais le loup ne mangerait l'agneau
Tous les petits oiseaux chanteraient leur orchestre
Les lions applaudiraient en leur criant bravo
Nous pourrions vivre alors l'éternelle jeunesse
Sans maladie aucune et jusqu'à deux cents ans
Chacun pour son prochain n'aurait plus que tendresse
Quelles que soient ses idées et qu'il soit noir ou blanc
Puis je traverserais l'écran d'ordinateur
Vous seriez très surpris de me voir magicienne
Je vous rendrais visite, poètes et conteurs
Vous n'auriez plus jamais à écrire sur la haine
Alors je garderais pour finir le meilleur
Je volerais vers toi, ce serait jour de fête
Et petit à petit j'enlèverais les peurs
Venues de ton passé qui encombrent ta tête
Puis je t'emmenerais dans mon pays magique
Un pays où partout il n'y a que bonheur
Je deviendrais ta fée, ce serait magnifique
Puisque depuis longtemps tu possèdes mon cœur.
Hesperance – 29.05.09