J'ai cherché dans le sel secret de l'alchimiste,
L'explication cachée de tout ce qui existe,
La réponse attendue à mes questions fébriles.
Mais je n'ai obtenu que verbiages futiles.
J'ai cherché la lumière, que possèdent certains,
Pour éclairer ma route, baliser mes matins…
Une incursion osée, dans les rites vaudous,
Dans les livres sacrés, aux propos aigres-doux.
J'ai même taquiné les Védas, la Kabbale
Sondé le firmament, consulté les étoiles.
Interrogé des sages, les chamanes, les mages…
Tous ont le même verbe et les mêmes images.
La science limitée par le paranormal
Et celui-ci lié par le bien et le mal,
Les doctes jugements, arbitraires sentences,
Et les visions tronquées obérées de silences.
Qui pourrait se targuer d'avoir la connaissance
De savoir tout sur tout et sans outrecuidance ?
Personne, j'en suis sûre, voilà ma certitude.
Je n'ai pas eu besoin de très longues études.
Nina Padilha © 11/11/2011
La pluie tombe, timide et solennelle,
C'est un voile continu sur la couleur des choses,
Presque invisible, mais qui les irise de mélancolie
Hivernale, les choses ont un coeur lourd et vibrant
Comme un gong qu'on étouffe dans un cachot nocturne,
Le rêve de la pluie est une cage grise
Où les oiseaux sont pris ;
C'est une harpe qui s'attriste, fige
La sève dans ses feuilles, ravive les grands froids
Des sentiments, un tambourin de doigts
Contre une vitre fermée, un éclat de voix cristalline,
Et le silence, pendu comme un glas
Au clocher du jour qui s'éternise,
Malade.
M.M.
BLOG: lepharedesmots sur overbloog
Jeanne Moreau - J'ai la mémoire qui flanche (1963)
Interview de Sheila après son élimination Danse avec les stars 2 - A l'issue d'une demi-finale explosive et spectaculaire de "Danse avec les stars 2", c'est Sheila et Julien qui ont été éliminés par le public samedi soir. Ils reviennent sur leur parcours et leurs nombreux souvenirs durant ces 2 mois
Doucement sans déranger, ils avancent à petits pas
Ils réfléchissent à l’humanité qui traîne sa croix.
Les paroles à leurs yeux ont trop de puissance
Ils décortiquent ces mots qui sont pleins d’importance.
Les gestes hâtifs sont pour eux une atteinte à cette vie
Où tout mouvement vif se transforme en plainte
Les grandes réunions ne leurs conviennent plus
Leurs visages restent impassibles dans la rue.
Si vous croisez un jour, ces gens silencieux
Passez tranquillement en souriant à côté d’eux
Votre sourire sera un cadeau de Dieu
Ils tracent le chemin pour chacun, jeune ou vieux.
Ne les dérangez pas, ils tentent de se soustraire
A la souffrance qui les transperce de ses serres.
Doucement, sans déranger, ils quitteront ce monde
Leur esprit sera libre, leurs douleurs terrestres passées
Leur âme dansera près de Celui qui les a créés.
C'était un jour ensoleillé, un jour de muguet
Qu'elle est venue, sur mon cœur, se poser
Telle une plume virevoltant sur un vent qui naît
C'était un jour merveilleux, un jour de rosée
Perdu dans l'antre glacial de l'intolérance
Où les yeux se ferment aux malheurs d'autrui
J'ai découvert de verts pâturages, immenses
Où poussent les fleurs de notre conscience meurtrie
Quand s'imposent la méchanceté, les tourments, les malheurs
Tous ces mots gravés sur la misère humaine
Elle est là, telle un baume apaisant les douleurs
Elle est là, caressant l'histoire de la peine
Oui, je l'ai vu dessiner des "je t'aime"
Sur tous nos cœurs de haine
Oui, je l'ai vu donner le sourire
Sur toutes les lèvres prêtent à mourir
Ainsi bien souvent, elle donne
Pour ne jamais recevoir
Ainsi bien souvent, elle étonne
Pour ne pas paraître dérisoire
Naniemiel Copyright
Toi qui rêvais d’être arrière grand-père,
Tu as quitté brutalement la vie sur terre,
Et cet enfant qui vient de mon aîné
Tu ne pourras pas le bercer.
C’est beau bébé, un garçon,
C’est un bébé, un nourrisson,
Je t’imagine sur son berceau,
Mais tu nous as laissés trop tôt …
Dans le tourbillon de la vie,
Les jours souvent gris,
Alors il faut, malgré ce noir
Par cet enfant, reprendre espoir.
Si nous devons, malgré l’absence
Continuer,sans Pascal et sans ta présence,
Je suis trop seule pour tout gérer,
Tu n’es plus là pour me guider.
Personne ne viendra remplacer
Ce que tu as su nous donner,
Ces quatre enfants que tu avais,
En père présent tu les aimais.
Nous étions là, auprès de toi,
Pour recevoir, entre nos bras,
Ton dernier souffle dans un soupir,
Tirant un trait sur l’avenir.
Tu es très loin, tu es parti,
Un autre lieu, une autre vie,
De quoi est fait ce lendemain,
Pour lequel tu lâchas nos mains ?
S’il est un monde,au delà de nous,
Qui donne à chacun l’éternel,
Garde nous une place dans ton ciel,
Pour qu’à la fin, nous soyons : nous
Pour papa et mes fils
Elle hésite,
Seule, elle est seule,
Seule sur le bord,
Elle hésite,
Va t’elle sortir ou bien rester,
Témoin de la tristesse,
Témoin de la détresse,
Elle hésite,
Ne pas bouger, ne pas ciller,
Toute petite, inaperçue,
Et ne voulant pas être vue,
Elle hésite,
Mais rien ne peut l’en empêcher,
Elle grossit, elle va glisser
Laissant sa trace de douleur,
Elle coule,
Petite larme sur la joue,
Laissant un sillon si doux,
Elle est partie, tout simplement.