Tel un vautour redoutable, tu te jettes sur moi
J'étouffe, tu m'enserres comme une pauvre proie
Tu n'entends pas, que ce sont mes os que tu broies !
Je te demande un peu de pitié accordes la moi.
Tel un glaive sans fin, chaque jour tu me transperces
Tu ne comprends donc pas l’épreuve que je traverse ?
Hélas, en peu de temps sans effort tu me renverses
Toi tu as tout ton temps, moi le mien me presse !
Telle une ombre, tu m'empêches de vivre comme avant
Tu es en moi, je te ressens tel un cauchemar vivant
J'ai réalisé ta présence, avec toi rien n'est évident !
Je te combats pourtant moment après moment.
, Souvent tu reviens me hanter comme j'étais avant
afin de démontrer que je ne t’ai pas inventé.
J'ai peur de toi, tu es là seulement pour me blesser
Devant les autres, à cause de toi, je me sens diminuée.
Les nuits qui reviennent sans cesse, après chaque matin
Tu me barres la route, tu brises ma vie et celle des miens
Aujourd'hui je suis seule, face à toi, et à mon destin
Avec beaucoup d'humilité, je me lève et te tend la main.
Cette dualité, que tu as inventée ne finira jamais ?
Tu es dans mon corps à qui la faute ? J'ai admis mon sort
Je voudrais être sereine, semblable à l'eau qui dort
Faut-il réellement que je te traîne jusqu'à la mort?
© La Fée Camille