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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 05:18

Vous n'êtes pas obligés de tout lire mais je n'ai rien vu à couper alors je  vous met le texte en entier

 

L'égérie du Poinçonneur des Lilas est devenue l'ambassadrice de son oeuvre. Elle nous reçoit chez elle, dans une maison très anglaise du quartier de Jussieu. Un accent londonien s'invite dans le Paris gainsbourgien.

Dès que Serge Gainsbourg vous rencontre, en 1968, il n'apparaît plus jamais seul sur une photo. On sait que les actrices attirent les photographes, mais Gainsbourg serait-il devenu M. Birkin à vos côtés ?

Non, c'est beaucoup plus prosaïque. J'arrivais d'Angleterre. Nous commencions ensemble une nouvelle vie. Je crois que Serge voulait simplement me faire connaître des Français. Dès notre première collaboration, il m'a mise en avant. Sur la couverture du disque Je t'aime... moi non plus, il a préféré afficher mon visage... avec mes grandes dents ! C'était un parti pris très conscient. Il souhaitait que je sois associée à ce succès.

Par la suite, lorsque j'ai participé à des manifestations pour le droit à l'avortement ou contre la peine de mort, là, il s'est montré très inquiet. Ce n'était pas une question de conviction. Je connaissais ses idées. Mais me montrer dans ces rassemblements qui étaient alors impopulaires lui paraissait risqué. Il fallait que je sois une vedette, acceptée des Français...

Jusque-là, Gainsbourg connaissait principalement le succès à travers ses interprètes féminines. Qu'est-ce qui le fascinait tant chez les actrices ?

Il tenait les chanteuses à voix en horreur. A Liza Minnelli, il préférait sa mère, Judy Garland. La "Star Academy" l'aurait rendu très malheureux. C'est pour cette raison qu'il a refusé Edith Piaf. Il se sentait trop sophistiqué pour elle. "Il vous faut des chansons gutturales, qui viennent du ventre, moi je joue avec les mots", lui avait-il expliqué. En revanche, les actrices... Leur fragilité, leur manque d'assurance et de professionnalisme l'attiraient irrésistiblement. De Michèle Mercier à Mireille Darc, il les voulait toutes.

Et vous, là-dedans ?

Je tombais bien. J'avais vingt ans de moins que lui. Je l'amusais : il pouvait jouer à la poupée avec moi, m'habiller selon ses fantasmes.

Avait-il des modèles de chanteuses ?

Oui, Billie Holiday, pour ses failles. En studio, il aimait diriger ses actrices, en les faisant chanter au plus près du micro, d'une voix chuchotante, comme il l'a fait avec Catherine Deneuve sur Dieu est un fumeur de havanes.

Votre rencontre coïncide avec Mai 68...

Effectivement, je me souviens des grandes manifestations, boulevard Saint-Germain. Puis je suis repartie en Angleterre. On a dû se revoir en juin, pour le tournage du film Slogan . Aujourd'hui, on plaque beaucoup de sensations sur cette époque. Pourtant, Mai 68, nous n'y pensions pas, et lui encore moins. Il ne prenait pas ça au sérieux. C'était un Russe ! Cela lui semblait anecdotique par rapport à la révolution d'Octobre...

Comment le définiriez-vous ?

C'était un provocateur avec une âme follement romantique, l'âme slave juive. De sa mère, Serge avait hérité la malignité, la perspicacité, l'humour ; de son père, le côté mélodramatique. C'était un mélange insaisissable.

A sa mort, un journaliste anglais a eu cette analyse : "En Angleterre, nous avons un clown", et il citait Tommy Cooper. "Mais est-il aussi poète ? Non." "Nous avons un poète", et il citait Ted Hughes. "Mais est-il aussi esthète ? Non." "Nous avons un grand esthète", et il citait David Hockney., "Mais sait-il écrire des chansons ? Non. Alors, pour ces trois raisons, il manque à l'Angleterre un Serge Gainsbourg."

Cette conjugaison des contraires le rendait unique, capable de raconter des histoires belges ou juives, tout en étant poète, peut-être même le plus grand depuis Apollinaire avec cette découpe si personnelle des vers, un auteur de chansons dont les textes existent seuls, même sans musique.

Lire aussi : Serge Gainsbourg : portrait d'un joueur de mots

Jane Birkin et Serge Gainsbourg en 1969.

A sa sortie, le Vatican a demandé l'interdiction de Je t'aime... moi non plus. Son côté transgressif en a-t-il fait une chanson politique ?

Malgré nous, cette chanson a été un symbole de liberté. Je l'ai su par la suite. Dans les pays en dictature, sa brève diffusion a entrouvert une brèche. Pendant un mois, elle a été jouée sous Franco, en Espagne. On l'a entendue aussi au Portugal et en Amérique du Sud.

Mais, avec Serge, nous n'en avions pas conscience. Cette chanson avait été écrite bien avant. Brigitte Bardot l'avait demandée à Serge : une chanson sexy. Finalement, elle ne l'a pas chantée ; moi, si. Mon objectif était qu'aucune autre chanteuse ne vienne prendre ma place en studio avec Serge !

 Je chantais très haut. Il m'a proposé un essai sur un prélude de Chopin, qui allait donner lieu à la chanson Jane B. Car, à la suite du tollé provoqué par Je t'aime... moi non plus, M. Meyerstein, le patron de la maison de disques Philips, nous avait convoqués. Il nous a dit : "Ecoutez, les enfants, je veux bien aller en taule, mais pour un long playing, pas pour un 45-tours." Le patron de la filiale italienne avait déjà fini en prison.

Serge a écrit Gainsbourg et son Gainsborough , Jane B., et repris certaines chansons plus anciennes (ElisaLes SucettesSous le soleil exactement). L'album, interdit aux mineurs, était vendu sous cellophane.

Vous chantiez comme un garçon d'église...

Oui, et ça plaisait beaucoup à Serge. Cette lecture est encore plus troublante dans La Décadanse. Ce côté ecclésiastique y est appuyé : "Dieu ! pardonnez nos offenses/La décadanse/A bercé/Nos corps blasés/Et nos âmes égarées." Serge recherchait le tube. Mais ça n'a pas pris.

Pourtant, la chanson était assortie d'une danse. Nous étions persuadés que tout le monde l'adopterait. Le principe consistait, après trois cents ans de face-à-face, à retourner son partenaire contre soi. C'était confortable mais surtout très show-off. Un homme exhibe sa femme à la femme qui se trouve en face de lui et qui elle-même est tenue par son mari.

Jeune actrice révélée dans Blow up, d'Antonioni (1966), tout juste séparée du compositeur John Barry, connaissiez-vous Serge Gainsbourg en débarquant de Londres ?

Non, je pensais même qu'il s'appelait Serge "Bourguignon", le seul plat français dont j'avais retenu le nom. Vexé, il m'avait offert, devant ma mère, un petit livre à couverture rouge, Chansons cruelles. Avec cette dédicace : "A Jane, quelques chansons cruelles dont Je t'aime... moi non plus. Serge Gainsbourg. Il manque ici les chansons de Mallory , que j'écrirai pour toi, également Histoire de Mélodie Nelson... " En 1968, le projetHistoire de Melody Nelson germait donc déjà.

L'exemplaire des "Chansons cruelles" (Tchou, 1968) que Serge Gainsbourg a offert, dédicacé, à Jane Birkin peu après leur rencontre

Ce recueil de chansons me donnait une indication sur la notoriété du fameux "Serge Bourguignon" : ce n'était pas n'importe qui. Pourtant, il tenait en horreur ces chansonniers qui se prennent pour des poètes. Sans se prétendre l'égal d'Apollinaire, Baudelaire, Chopin ou Rembrandt – ses modèles, avec Alban Berg, tenu pour être le plus moderne d'entre tous –, Serge était très lucide quant à sa place d'artiste. Il était écrivain de chansons. Mais s'il l'était, il se devait d'être le meilleur. Il me l'a dit après la mort de Brassens. Le meilleur ? "Ah, merci pour Trenet et Ferré", lui ai-je rétorqué. "Mais ils n'écrivent plus !", m'a-t-il démontré.

Effectivement. Serge ne s'est jamais parodié. Il n'a pas fixé un style pour n'en plus bouger. Il a eu sa période jazz, que les gens aiment mais que je n'aime pas, puis la période Manon, celle que je commence à aimer avec cette voix qui parle, suivie d'une période rose qui correspond à mon arrivée et ensuite une période cubiste avec Aux armes et cætera. Son double Gainsbarre apparaît alors. Enfin, il y a la période américaine : Love on the Beat et You're Under Arrest.

Entre ces albums se niche Rock Around the Bunker. Celui-là, on ne sait jamais où le situer. Pourtant, quel disque ! "Enfilez vos bas noirs, les gars/Ajustez bien vos accroche-bas/Vos porte-jarretelles et vos corsets/Allez venez ça va se corser/On va danser le Nazi rock Nazi..."

Aucun document pratiquement ne montre Serge Gainsbourg à sa table de travail... Etait-ce vulgaire d'exhiber cela ?

Ecoutez : en treize ans de vie commune, je ne l'ai jamais surpris ni aux toilettes ni en train d'écrire... Un pur esprit, plaisantait-il ! Chez lui, il se sentait trop bien pour travailler. Pourtant, rue de Verneuil, une chambre à l'étage lui servait de bureau. Mais je ne l'y ai jamais vu. Maniaque, il passait des matinées entières à remettre ses objets à leur place. Impossible de déplacer un paquet de cigarettes...

Il travaillait sur mes tournages, dans les chambres d'hôtel ou bien sur ses genoux. Mes navets n'auront donc pas servi à rien ! Ils lui ont permis d'écrire. Serge insistait pour venir, car, pensant qu'il s'agissait de films "aphrodisiaques", il craignait que je parte avec un acteur plus beau que lui. Une fois sur place, il s'ennuyait à mourir.

Je me souviens d'un film à Oxford. J'avais réservé dans un très bel hôtel que je connaissais grâce à mon père, l'Albert Hotel. Toute la journée, Serge écrivait Melody.

Quelques années plus tard, j'avais accepté un autre tournage, à Milan. Serge avait découvert, furieux, l'hôtel que j'avais pris à la sortie de la ville. La baignoire, commune et sans bonde, était au bout d'un long couloir. Un chantier sous nos fenêtres faisait un bruit d'enfer. Serge a donc loué la chambre d'en face. Un extincteur s'y trouvait. L'album L'Homme à tête de chou est né là.

La journée, Serge écrivait. Le soir, il nous rejoignait et il faisait son show. Avec des casseroles dénichées dans les cuisines, il se transformait en one-man-band. Mon frère Andrew l'accompagnait. C'était à pleurer de rire. Sur ces tournages, tout le monde se déguisait. Les garçons se maquillaient en filles. Et, en même temps, Serge pouvait, en une minute, fondre en larmes, comme il l'avait fait pendant vingt-quatre heures devant une bougie, à Paris, lorsqu'il avait cru que je repartais pour de bon en Angleterre après le tournage de Slogan.

Avait-il des carnets ?

Aucune idée ! En revanche, il gardait toujours des rames de papier à portée de main. Quand il partait écrire, il disposait dans son attaché-case des liasses de 500 francs, des feutres et ces rames A4. Et son Parker, qu'il adorait.

Vous vous défendez d'être intervenue dans sa création. Pourtant, vous avez plus qu'influencé le personnage de Melody Nelson. Sur cet album majeur, vous figurez sur la photo de pochette... Qu'est-ce qui l'intéressait tant chez vous ?

Jean-Claude Vannier dit que Serge s'était toujours considéré comme un vieux. C'est vrai, ça l'amusait qu'on le voie avec une petite. Fille ou garçon ne changeait d'ailleurs pas grand-chose, il s'imaginait en Dirk Bogarde dans Mort à Venise. Sur les films de vacances pris par mes parents, je ressemble terriblement à un garçon. Et il aimait mon corps. J'étais un Cranach, selon lui. Le personnage de Lolita et le "poème" qu'écrit Nabokov pour Dolores le fascinaient.

La pochette de "Histoire de Melody Nelson" (1971).

Je n'avais pas l'âge de Melody Nelson, 14 automnes et 15 étés, mais j'en avais facilement l'air. Il a suffit pour cela que je pose mon singe en peluche Munkey, gagné par mon oncle Mike à une loterie dans un pub et qu'il m'avait offert, sur mon ventre de femme enceinte !

Serge, à travers les films en super-8 de mon enfance, a nourri son personnage. Chez mes parents, il cuisinait ma mère pour savoir où situer l'intrigue. Mes parents ne venaient pas de Londres, mais de Sunderland. Ma mère trouvait cette ville "so boring", mais Serge aimait bien la consonance du nom. C'était mieux que Nottingham, qui faisait trop shérif à son goût. Puis, avec la découverte deMondo CaneSerge a greffé sur son intrigue cette histoire de culte que les Papous de Nouvelle-Guinée vouent aux avions.

Lors de la séance photo de Melody Nelson, il enfile avant vous votre perruque. Comme un passage de relais ?

On peut dire cela, mais aussi se rappeler qu'il était un clown, il adorait se grimer en fille. D'ailleurs, il en a fait une très belle couverture d'album , où il ressemble à sa soeur jumelle Liliane.

Il ne vous faisait pas écouter ses chansons pendant qu'il les écrivait ?

Il n'était pas du genre vantard, à faire écouter. Un mot, une rime riche pouvaient le rendre fier ; c'est tout. Je découvrais ses chansons tout juste avant les enregistrements. Plus tard, il s'en est beaucoup remis à son directeur artistique, Philippe Lerichomme.

Moi, il me donnait des textes que je recopiais en phonétique, avant de les balancer à la poubelle ! Il ne reste donc pas grand-chose, à part des brouillons qu'il a élaborés, comme ce manuscrit reconstitué de Je t'aime... moi non plus qu'il a offert à mon frère Andrew.

Gainsbourg a pourtant conservé une copie du télégramme qu'il vous avait envoyé de l'Hôtel Esmeralda, en 1968, lorsqu'il pensait que vous ne reviendriez pas d'Angleterre. Cela a donné une chanson, chantée par Catherine Deneuve et lui, en 1980...

Oui, Overseas Telegram... Nous venions de nous séparer. C'est là qu'il m'a proposé de nouveaux titres. "Mais, Serge, je n'ai pas besoin de faire un disque." "Je te le dois", m'a-t-il répondu. Pendant une semaine, nous nous sommes retrouvés en studio.

Serge Gainsbourg en 1980.

Là, je l'ai vu travailler. Il ne dormait pas, tenant grâce au café et aux cigarettes. Pas une goutte d'alcool. Sur une page illisible, il me présentait des titres. Il y avait Les Dessous chics et Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve... Premier jour. Je recopie en phonétique et je jette. Deuxième jour, nouvelle nuit blanche, il arrive, encore plus épuisé, et il sort deux autres merveilles, dontBaby Alone in Babylone. Troisième jour, toujours pas dormi, il arrive en titubant. Il balance, sévèrement, Une chose entre autres :"Une chose entre autres que tu ne sais pas/Tu as plus qu'un autre le meilleur de moi/Je me démerde avec ce que je n'ai pas/Je suis passé à autre chose."

En cinq jours, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, il avait écrit la totalité de l'album Baby Alone in Babylone. Je n'étais plus avec lui, mais je voyais, là, comment il fonctionnait comme créateur.

Séparée de lui, vous continuez de le chanter...

D'abord, cela paraît terrible de chanter des blessures que vous savez avoir inspirées. Derrière la vitre du studio, il n'y avait qu'une chose à faire, chanter aussi haut que possible, quitte à se casser la voix, pour que Serge pleure non pas du malheur mais de la beauté de l'affaire.

Sur le moment, je ne me le suis pas formulé, mais, à partir de cet album, Baby Alone in Babylone (1983), puis sur les suivants, Lost Song (1987) et Amours des feintes (1990), ce triptyque nourri par notre rupture, Serge me donnait son côté féminin à chanter. Lui se gardait le côté provocateur, qu'il explorait avec ses expériences rastas et des chansons comme The Boy"I'm the boy that can enjoy invisibility", la seule que je connaisse sur l'homosexualité. En me donnant ce côté blessé, il pouvait faire son Gainsbarre.

Vous avez déclaré récemment au journal The Independantsavoir quelle chanson accompagnerait votre mort : Je t'aime... moi non plus. Retour au point de départ ?

C'est celle que joueront les télés. Malgré tout le reste, c'est celle qu'on retiendra. A ce propos, connaissez-vous cette histoire ? Philippe Lerichomme l'a racontée dans une interview. C'était lors de l'enregistrement d'Aux armes et cætera, en Jamaïque. Tout d'abord, les musiciens pensaient que Philippe Lerichomme était le chanteur, et Serge, plus âgé, le producteur. Sly Dunbar et les musiciens jamaïquains se montraient très désinvoltes à l'égard de ces blancs-becs.

Mais, à un moment, Sly Dunbar a expliqué à Robbie Shakespeare qu'une seule chanson française lui inspirait du respect, celle avec la fille qui gémit. Serge s'est alors exclamé : "Mais c'est de moi !"Les Jamaïquains n'en revenaient pas. "C'est vous qui avez écrit ça ? !" Du coup, enthousiasmés, ils ont exécuté toutes leurs parties musicales dans la journée. Rita Marley est venue dans la soirée avec ses choristes.

C'est là que Lerichomme a dit à Serge : "Maintenant, c'est à toi de jouer." Serge n'avait encore aucun texte de prêt. Ils ont dîné au restaurant de l'hôtel. Puis Philippe Lerichomme a raccompagné Serge à l'étage. Serge a voulu prendre la chambre de Lerichomme, parce qu'elle était rouge. Il a disposé dix feuilles blanches sur le lit, puis s'est agenouillé avec un stylo. Philippe Lerichomme s'est éclipsé, laissant Serge, de dos. Le lendemain, il est allé frapper à sa porte. Aucune réponse. Il est entré et a trouvé Serge exactement dans la même position que la veille, endormi, avec les feuilles pleines de son écriture.

 

 

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commentaires

D
<br /> BONSOIR CAMILLE<br /> <br /> <br /> je viens de lire cette longue histoire cequelle est belle merci Camille en apprenant  que tu l as connue et tu était une artiste cela ne m étonne pas et en plus militant pour l avortement on<br /> aurait du ce rencontrer et Mai 68 merci de ce long texte que j ai lue tranquillement mais il avait un truc qui ne me plaisait pas malgré un bon compositeur et interprêt je ne comprends pas<br /> pourquoi je ne reçois pas tes article vu que je me suis inscrit sue ton blog bisous et excellente soirée Danielle<br />
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C
<br /> <br /> JE NE COMPREND PAS CAR J AI UNE CASE QUE JE COCHE POUR ENVOYER AUX ABONNES!!!!! TU EST ABONNEE DEPUIS QUAND JE VAIS DEMANDER A MARION POURQUOI ET SI TU POUVAIS ME DONNER LE NOM DE TON<br /> EBERGEUR CELA POURRAIS COMPRENDRE POURQUOI?<br /> <br /> <br /> BISOUS DESOLEE JE N Y SUIS POUR RIEN<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> bonsoir chère Camille<br /> <br /> <br /> grand artiste il était <br /> <br /> <br /> ses excès l'ont conduit à une mort prématurée - dommage<br />
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C
<br /> <br /> tout les grands ou grandes vivent des vies peu ordinaire, et vivent à 100 pour 1000% cette vie qui rendait malheureux leur compagnes ou compagnons<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> J AI TOU LU !  DE BONNES INOS -  TOUT N ETAIT PAS TOUT ROSE- JB PLEURAIT SOUVENT<br /> <br /> <br /> IL LA TROMPAIT---- MAIS LES ATISTES --<br /> <br /> <br /> UN GRAND POETE CA C EST SUR !!<br />
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C
<br /> <br /> il avait  besoir de vivre d'auvres choses pour l'inspiration, elle a tenu 13 ans! un record!<br /> <br /> <br /> En plus il lui faisait des crises de jalousie!!!!!<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> moi je l'aimais beaucoup un grand artiste très timide sous ses airs de provocateurs bisous et merci Camille de ce beau texte sur gainsbourg et birking bisous MA<br />
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C
<br /> <br /> il était provocateur très souvent et choisissait toujours des femmes pour ses textes mais il était à sa façon, unique! bises à toi<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> un grand artiste au style unique<br />
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C
<br /> <br /> oh oui alors, vraiment unique et provocant!<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Un personnage, à la fin de sa vie un peu trop alcoolisé mais bon... on en retiendra son talent pour la chanson et son amour pour la peinture aussi... Merci Camille, bises, jill<br />
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C
<br /> <br /> et son habitude à transporter des billets de 500€ au cas ou il lui viendrai l'idée de les bruler!<br /> <br /> <br /> bizzzzzzzz<br /> <br /> <br /> <br />

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