Epithaphe véritable
Loin des yeux, près du cœur,
Près des yeux, le bonheur.
Tu n’es pas là, tout contre moi,
Tu n’es pas là, je suis sans toi.
Il faut attendre que les jours passent,
Il faut attendre et je suis lasse.
Tout semble long sans ta présence,
Tout semble long en ton absence.
Demain je sais, tout ira mieux,
Demain tu vas changer de lieu.
La route vers moi, tu vas la prendre,
Sachant que moi, je vais t’attendre.
Dans tes bras, ce sera l’oubli,
Contre toi, ce sera la vie.
Par tes mains et par tes baisers,
Tu sais si bien me faire vibrer.
Passeront vite, ces heures folles,
Il faudra bien que tu t’envoles.
Ces corps à cœurs, volés au temps,
Comment les figer dans l’instant.
Mais c’est d’amour que nous parlons,
Et pour nous, c’est, si doux, si bon,
C’est la passion qui nous transporte,
Quand les étreintes sont aussi fortes.
Puis c’est la peur qui m'envahie,
J’ai peur pour toi, peur pour ta vie,
J’ai peur pour moi, pour moi sans toi.
Partir toi, tu n’as pas le droit.
Toi mon amour, tu m’as promis,
Que tu allais rester en vie.
Tu ne veux pas me faire souffrir,
Tu veux être mon avenir.
Guerre du Golf, parti jamais revenu
1990
Camille