Demain dès l’aube, à l’heure où blanchi la nuit.
Dans le chemin de ma vie, je partirai,
Car vois-tu, je sais que tu m’attends.
Je poursuivrai mon chemin, à travers ronces et épines.
Les yeux fixés dans mes souvenirs de toi.
Sans rien voir dans ce brouillard,
Envelopper d’un silence, où seul siffle le vent.
Dans ma solitude, le dos courbé, mes mains froissées.
Triste sera cet autre jour, qui pour moi est comme la nuit.
Je cueillerais une rose, en poursuivant mon chemin.
Jusqu’à ce que je trouve la porte de mon destin.
Quand tu m’ouvriras la porte, tu me tendras la main
Pour que j’y dépose cette rose,
Que j’aurais cueillis pour toi dans mon chemin.
Qui au crépuscule de ma vie, m’aura conduit vers toi, pour l’éternité.
16/04/2012 Robert Pelletier.