REVES DE JEUNESSES

Oui j'ai rêvé souvent

d'être libre comme l'oiseau dans le vent

est-ce une utopie, est-ce possible

de survoler des lieux inaccessibles

en incessant voyage

sans soucis, sans bagage

portée portée par les courants

ramer, planer, en chantant en pleurant

réchauffant souvent mes ailes

A la vivifiante flamme du soleil

encore et encore de pur bonheur

inspirée, fascinée par d'infinies beautés

savoir les goûter et puis, enfin, rassasiée

répandre sur « qui veut vivre »

d'immenses mots magiques

des colliers perlés en notes de musique

Crier enfin à tous les échos lointains

« belle est la vie » Le monde est beau

amis d'en bas regardez là-haut

et tous unis dire à chacun

Toi mon frère, même isolé sur terre, tu es quelqu'un