Je me promènerai sur le monde
pour y puiser toute la sagesse
grandissante
j'explorerai mon âme,
pour en mieux cerner les limites
j'accomplirai ma découverte
pour me parer de moi
en attendant.
En t’attendant
j'écouterai mes sentiments
voyager de mon âme à mon cerveau
en passant par mon sexe
encore coi
je humerai mes émotions
palpitantes
en attendant...
NON !
Je n'attendrai pas
car j'en perdrais la vie !
Balayons tout cela,
croquons, prenons, saisissons...
chaque instant
jouons, rions, dégustons
chaque seconde
pétillons, sautillons,
illons illons..
Je veux une magnifique explosion
de joie, de découvertes et de petits bonheurs
tant qu'il en est encore temps !
23/01/2007
Pour toutes celles qui souffrent comme moi et qui hurlent leurs souffrances dans un désert
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Tel un vautour redoutable, tu te jettes sur moi
J'étouffe, tu m'enserres comme une pauvre proie
Tu n'entends pas, que ce sont mes os que tu broies !
Je te demande un peu de pitié accordes la moi.
Tel un glaive sans fin, chaque jour tu me transperces
Tu ne comprends donc pas l’épreuve que je traverse ?
Hélas, en peu de temps sans effort tu me renverses
Toi tu as tout ton temps, moi le mien me presse !
Telle une ombre, tu m'empêches de vivre comme avant
Tu es en moi, je te ressens tel un cauchemar vivant
J'ai réalisé ta présence, avec toi rien n'est évident !
Je te combats pourtant moment après moment.
, Souvent tu reviens me hanter comme j'étais avant
afin de démontrer que je ne t’ai pas inventé.
J'ai peur de toi, tu es là seulement pour me blesser
Devant les autres, à cause de toi, je me sens diminuée.
Les nuits qui reviennent sans cesse, après chaque matin
Tu me barres la route, tu brises ma vie et celle des miens
Aujourd'hui je suis seule, face à toi, et à mon destin
Avec beaucoup d'humilité, je me lève et te tend la main.
Cette dualité, que tu as inventée ne finira jamais ?
Tu es dans mon corps à qui la faute ? J'ai admis mon sort
Je voudrais être sereine, semblable à l'eau qui dort
Faut-il réellement que je te traîne jusqu'à la mort?
Ce matin là, il faisait gris, froid et le jardin était tout humide, le ciel avait beaucoup de mal à porter tous ces nuages malades, certainement ils étaient tout gris !
Bru zzz ! Cela n’engageait pas à être de bonne humeur. Vite une boisson bien chaude avec des tartines. J’hésitai entre un bol de chocolat au lait et le classique café.
La décision fut rapide : café très très chaud, je choisi dans le placard de la cuisine un bol offert par mon fiston rapporté d’un de ses voyages avec les petits chanteurs ; IL était en faïence toute bête mais dessus un bisou lumineux avec au-dessous, écrit : « je t’aime maman » !
L’arome du café envahi la cuisine.
Je pris dans la huche le pain complet au cumin, en coupais quelques tranches, sorti la petite motte de beurre fermier du réfrigérateur, un petit pot de miel de lavande et en mis une petite couche sur le beurre. En farfouillant dans mon placard je vis dans la rangée des petits pots d’épices un pot que j’avais rapporté de je ne sais plus quel pays qui contenait un mélange bizarre de petites graines multicolores en forme de croissant de lune avec un parfum dans lequel on percevait un je-ne-sais-quoi de gai ! Après avoir beurré mes tranches de pain je pris une pincée de ces petites choses bizarres (me disant qu’après tout si je l’avais acheté, j’avais du y goûter et trouver cela bon) et en saupoudrais sur chacune des tartines.
Je commençais à déguster de petit déjeuner d’enfance en commençant à croquer la première tartine et ressenti un petit smack très doux sur mes lèvres !
Tiens un bisou tartine ! Très original ! Je pensais avoir rêvé ou eu une hallucination.
Cela me redonna le sourire, et même en levant la tête, je trouvais le ciel et les nuages beaux enfin bon sympas.
Deuxième morceau du pain et, surprise, des petits éclats bruissants et lumineux sur chaque joue !
C’était comme si un grain de raisin, en éclatant sous la dent avait projeté des petites gouttes de jus délicieux
Mais rien, ni miette de pain ni un quelconque liquide mais une petite sensation de bien-être.
Je décidais, contrairement à mes habitudes, de tremper la tartine et, dès qu’elle toucha le liquide chaud du bol il y eut un petit crépitement sympathique exhalant une petite odeur de jasmin et ressentit sur mon front, le bout de mon nez des petits picotements. De nouveau, je fis le geste de s’essuyer, mais il n’y avait rien.
En souriant je pensais à un certain petit garçon qui m’avait parlé de ses baisers mouillés du matin ! Mais ceux là au chocolat.
Comme elle était bonne cette première tartine ! Ce bon goût de levain, la saveur noisette du beurre fermier, le sucré spécifique du bon miel de lavande, qui embaument la bouche en craquant sous les dents.
Et, en plus, cerise sur ce super gâteau, ces éclats de bisous répétés et ressentis sur le front, les joues, le cou.
Des tartines d’amour en ce début de jour ! Tout est possible, on redevient une enfant ! Et tout à coup tout est beau autour de nous !
Même le ciel avait l’air bien plus gai.
Essayez vous verrez, et surtout n’oubliez pas de m’en donner des nouvelles !
Qu'il est bon de t'entendre
Me dire de bons mots
Me souffler de belles paroles
D'être d'une patience sans borne
Aimer, sans m'oublier
Chanter en disant m'aimer
Crier, en me suppliant de te rester
De m'accepter pour ce que je suis
Et m’aider sans cesse à me relever
Me dire souvent que je te plais
Que je suis douceur
Que je suis chaleur
Que je suis un rayon de soleil
Dans ta vie
Que je rayonne de ma présence
Et que toujours, j'aurai ma place
Puisque je suis est serai toujours
Ton petit cœur d’amour
Camille