Il faudra bien mourir un jour, lointain ou proche
Qu’importe en fait, le temps qu’il me reste à vivre
Je ne veux que de l’amour, de mes proches
Tout en cherchant la route déjà tracée, à suivre.
Qu’est donc l’amour, des aiguilles sur la montre?
Mais existe-t-il sans le réel partage, avec autrui
Qu’est la vie, sans espérer une douce rencontre?
Qu’est le plaisir, si hélas, il manque un seul ami?
Le pont du temps s’étale, entre le passé et le futur
Qui sont les extrêmes, mais au milieu le présent
Caché par des statues grises, habillées d’armures
Qui joignent les mains aimées, pour des amants.
Quand alors, la Faucheuse viendra couper l’herbe
Sous mes deux pieds, encore enracinés dans la vie
J’effacerai de mon être, les souvenirs qui restent
Mais ce passage en ce monde, aurais-je compris?
La mort ne m’effraie pas, j’apprécie chaque jour
Qui se lève, pour s’éclipser jusqu’à en mourir
Mes yeux se fermeront doucement, pour toujours
Je serai libre et je n’aurai plus jamais à souffrir.